Histoire de Quiberon
Votre séjour vous permettra de découvrir également toutes les merveilles de la Bretagne. En effet, partez à la découverte de la presqu'île de Quiberon et son magnifique patrimoine (menhirs, port, grande plage, château Turpault…). Visitez Carnac, station balnéaire située à quelques kilomètres de votre location mobil-home à Quiberon. La ville est célèbre pour ses alignements de menhirs…
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A l'extrême sud de la Presqu'île, la Pointe de Conguel, placée sous la protection du Conservatoire du Littoral, est un lieu privilégié pour la promenade. On y découvre des fours à goémons servant autrefois au brûlage du varech rejeté par la mer. Les cendres obtenues étaient traitées pour en extraire l'iode.
Un sentier fait le tour de la Pointe et vous mène vers une table d'orientation.
Au large, émergent deux îlots : le "petit trou" accessible à pied aux grandes marées et le "grand trou" où furent découvertes des sépultures gauloises. Plus loin se profile le phare de la Teignouse sur un banc rocheux où sombra le cuirassé France en 1922.
Si vous aimez l’air vivifiant de la mer et les éclats d’embruns, la côte sauvage de Quiberon est faite pour vous !
De la pointe du Percho au célèbre château Turpault, l’océan sculpte la roche sur quelques 8 kms. Une promenade le long du sentier côtier est une véritable leçon de géographie à ciel ouvert. On y voit la force de la nature y déchaîner les éléments. Chaque vague est un assaut de l’océan alors que la falaise montre ses vertus de résistance. De ce combat permanent jaillissent des bouquets d’écume, tel un feu d’artifice en monochrome. Il y a de quoi se sentir tout petit face à la puissance des lieux.
Un peu d’histoire
Quiberon se situe à 28 km au sud d'Auray et à 507 km à l'ouest de Paris. La commune même se situe à la pointe sud de la presqu'île. Elle s'étend sur 883 ha. Elle est limitrophe de Saint-Pierre-Quiberon au nord. Elle est entourée par l'océan Atlantique.
La ville compte dix plages : la grande plage, la plage du Goviro, la plage du Conguel, la plage de la Jument, la plage de l'Aérodrome, la plage du Fort Neuf, la plage du Porigo, la plage de Kermorvan, la plage du Castéro et la plage de Saint Julien.
Le phare de la Teignouse se situe au sud-est de la presqu'île.
Sur la côte ouest de la presqu'île, la Côte Sauvage est propriété du Conservatoire du littoral. On y trouve une flore particulière : œillets, bruyère violette, genêt, armérie, etc. L'endroit se parcourt en voiture, à pied, à bicyclette, en kayak de mer ou à cheval. Pour découvrir la Côte Sauvage en partant du Chateau Turpault, empruntez la route côtière jalonnée de nombreuses aires de stationnement.
Les premières sépultures et squelettes humains retrouvés sur la Presqu'île (et plus précisément sur l’îlot de Théviec) datent du Mésolithique, vers 5000 ans av. J.-C. Pendant la période du Néolithique armoricain, entre 4500 et 2000 ans av. J.-C., les hommes ont dressé des mégalithes : menhirs, dolmens et allées couvertes sont bâtis sur Quiberon et ses alentours. Ces dolmens sont d'ailleurs encore visibles de nos jours1.
L'Antiquité
L'âge du bronze révolu, les Gaulois de la tribu des Vénètes règnent sur un territoire représentant l'actuel Morbihan (ce peuple donna son nom à la ville de Vannes).
« Par leur marine considérable, leur supériorité nautique bien reconnue et leurs relations commerciales avec l'île de Bretagne, les Vénètes étaient devenus un peuple très puissant, dont l'autorité s'étendait au loin sur tout le littoral de la Gaule et de la Bretagne insulaire. Ils possédaient un petit nombre de ports situés sur cette mer ouverte et orageuse à de grandes distances les uns des autres et rendaient tributaires presque tous les navigateurs obligés de passer dans leurs eaux. »
— Jules César, La Guerre des Gaules, III, 82.
À la suite de l'invasion de la Gaule par les Romains, l'Armorique et les Vénètes sont asservis par ces derniers en 56 av. J.-C..
Vers l'an 435, les Angles et les Saxons conquièrent la Grande-Bretagne. Les Bretons sont voués à l'exil. Ils émigrent en Armorique qui deviendra peu de temps après la Bretagne. C'est à cette époque que débute la christianisation du territoire.
Le Moyen ge
Squelette de femme trouvé dans le cimetière, d'apparence chrétienne, mélangé de débris romains, découvert en 1871 près du village de Kerné en Quiberon (Musée de préhistoire de Carnac)
Quiberon est une île jusqu'au xie siècle. Avec le temps et à cause d’un déboisement massif, le sable se déplace progressivement vers la baie, créant un tombolo, entre l'île de Quiberon et le continent. C’est à cette époque que l'île se transforma en presqu'île.
Tombes du cimetière de la chapelle Saint-Clément de Quiberon (datent du viiie siècle ; transférées dans le jardin du Musée de préhistoire de Carnac)
XVIII siècle
À la suite du siège de Lorient, l’escadre anglaise de l’amiral Lestock, composée de quarante vaisseaux, débarque dans la presqu'île le 14 octobre 1746. Le capitaine général, de Penhoët, gouverneur de la presqu'île refuse de se rendre. Les combats s'intensifient, l'armée armoricaine est battue et les habitants se voient dans l'obligation de s'enfuir. À la vision des dégâts engendrés par ces combats, Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvre, aménage la presqu’île de redoutes. La construction du fort de Penthièvre débute en 1747.
Après la Révolution de 1789, des nobles et bourgeois royalistes émigrent en Angleterre et tentent de convaincre les Anglais de renverser la République naissante.
Bataille de Quiberon (1795).
En juin 1795, Port Haliguen voit débarquer quelque 5 400 émigrés royalistes venus d'Angleterre. 12 000 Chouans du Morbihan, s’allient à eux. Mais les royalistes ne peuvent s'entendre sur les stratégies à adopter (notamment à cause du double commandement du comte de Puisaye et du comte d’Hervilly). L’Armée républicaine, menée par le général Hoche, profite de la discorde et repousse les royalistes sur la presqu’île. Ces derniers se retranchent dans le Fort Penthièvre, mais sont assaillis par les républicains le 20 juillet. Le lendemain, les royalistes capitulent ; sur les 6 263 arrêtés, 748 sont fusillés.
Le XIX siècle
Au début du xixe siècle, le confiseur Nicolas Appert fait une grande découverte : la stérilisation des aliments par la chaleur dite « conserve appertisée ». Il publie sa découverte en 1810. À partir de cette date le quartier des conserveries de Port Maria se développe. La ville devient le premier port sardinier de France en créant des « usines à sardines ». De nombreuses familles bigoudènes s'y installent. Les femmes travaillent dans les conserveries pendant que les hommes partent pêcher.
En 1882, la ligne de chemin de fer Auray-Quiberon est inaugurée. Elle permet de transporter des munitions vers les batteries de la côte, puis quelques touristes qui commencent à percevoir les bienfaits de la mer. On le surnommera le « train des cocus », car il transportait les hommes qui venaient le week-end rejoindre leurs femmes qui étaient en vacances sans leurs maris trop occupés par leurs affaires... Plus tard dans les années 1980 un TER sera mis en place et sera appelé « tire-bouchon » car il désengorge en partie le trafic de l'unique route qui mène à Quiberon.
En février 1893, le premier casino de Quiberon est construit.
En 1899, c'est par Quiberon (Port Haliguen) que le capitaine Dreyfus revient de l’île du Diable, de nuit et dans le plus grand secret, pour assister à son procès.
Le XX siècle
Le phare de Haliguen par le peintre Maxime Maufra.
La Première Guerre mondiale.
L'Entre-deux-guerres
En 1924, Quiberon est classée station climatique.
« Pendant l'Entre-deux-guerres, le port de Port-Maria à Quiberon devint une véritable colonie bigoudène. En mars-avril, les pinasses du Guilvinec et de Lesconil font route vers la presqu'île de Quiberon pour la saison de la sardine. Elles ne reviennent à leur port d'attache qu'à la mi-novembre ». L'Œuvre des Abris du marin y crée un Abri du marin en 1946. Il ferma en 1971